AAC – Journées internationales « Bois et architecture dans la Protohistoire et l’Antiquité (3) » – Chartres – Juin 2025
Bois et architecture dans la Protohistoire et l’Antiquité (3)
Quelles essences pour quels usages ? Choix, chaîne opératoire, conservation
Autour des découvertes de Saint-Martin-au-Val
Journées d’études internationales,
12-13 juin 2025, Chartres
Appel à contributions
Comité d’organisation :
Bruno BAZIN (C’Chartres Archéologie, UMR 8546, CNRS–ENS, Paris)
Frédéric GUIBAL (IMBE, UMR 7263)
Stéphane LAMOUILLE (IRAA UAR 3155, CNRS, AMU, UPPA, MOM Lyon 2)
Sylvie ROUGIER-BLANC (CRHEC, UPEC)
Magali TORITI (Université de Rennes, CReAAH, UMR 6566)
ARGUMENTAIRE
Les multiples bio-indicateurs analysés en paléoécologie sont particulièrement précieux pour reconstituer l’histoire des paléoenvironnements. Parmi eux, l’analyse pollinique et la pédoanthracologie retracent les évolutions et les variations du couvert végétal et aident à la restitution des paysages anciens. En archéologie, les conditions de conservation des macrorestes végétaux et la nature même des contextes d’étude obligent les approches méthodologiques à s’adapter. Ainsi, les vestiges ligneux mis au jour sur un site archéologique sont les témoins de l’activité humaine passée. À la lumière de l’anthracologie, de la xylologie et de la dendrochronologie, l’identité taxonomique, la datation et l’observation des caractéristiques des bois impliqués traduisent, en plus de la technologie employée, notamment la sélection humaine qui, elle-même, reflète la disponibilité ou l’indisponibilité locale du taxon considéré.