Présentation du projet TAIC2 « Pour un théâtre antique intelligent et connecté » au café MMSH du 14 mai 2025 !

Café MMSH : 14 mai 2025

https://www.mmsh.fr/interdisciplinaire/mmsh-cafe/

La séance se tiendra de 13h30 à 14h15 dans la salle de convivialité du bâtiment C.

Intervenants : Sandrine Borel-Dubourg, Alain Badie, Marc Panneau et Anna Papadopoulou

Le théâtre antique d’Orange – suivi archéologique et Projet TAIC2 « Un théâtre antique intelligent et connecté

Le théâtre d’Orange est un monument majeur de l’histoire de l’architecture inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et un grand équipement culturel contemporain. Depuis 2015, il fait l’objet d’une campagne de restauration qui se poursuivra jusqu’à fin 2025. Il s’agit pour l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (UAR 3155) en charge du suivi archéologique des travaux, d’une opportunité unique d’approfondir son étude architecturale et stratigraphique.

L’enjeu du projet TAIC2 (2022-2025), porté par l’IRAA et soutenu par la Fondation A*Midex d’amU, vise à développer des protocoles favorisant une démarche interdisciplinaire de la recherche, en collaboration avec les acteurs patrimoniaux, économiques et culturels impliqués dans la conservation, l’étude et la valorisation du monument. Dans cette perspective, le projet s’appuie sur les acquis éprouvés des Systèmes d’Information Géographique (SIG) en archéologie, qu’il articule avec le potentiel du HBIM (Historical Building Information Modeling). Ce processus, spécifiquement adapté à la gestion patrimoniale, est ici appliqué pour la première fois en France à un édifice antique. Il permet un travail collaboratif autour d’une maquette 3D paramétrique du monument, connectée à une base de données structurée rassemblant l’ensemble des informations relatives au bâtiment.

Située à la croisée de l’architecture, de l’archéologie et des sciences de l’ingénieur, notre démarche interroge l’adaptabilité du HBIM à l’analyse archéologique de l’architecture monumentale et son interopérabilité avec un SIG afin de pouvoir appréhender le monument à la fois à l’échelle du détail archéologique comme à celle territoriale. L’objectif est de proposer une méthodologie inscrite dans la science ouverte, reproductible et transférable à d’autres sites patrimoniaux, positionnant le HBIM comme un outil au service des sciences historiques pour structurer, croiser et valoriser un corpus de données hétérogènes relatives à un monument.

Cette communication vise à exposer la méthodologie d’acquisition des données appliquée lors des opérations de terrain, ainsi que l’état d’avancement du projet de recherche, fondé sur l’exploitation des données issues du suivi archéologique.

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