Hommages à Jean-Marie Gassend

Les hommages à Jean-Marie Gassend se multiplient. En voici quelques extraits : 

Le Musée d’Histoire de Marseille perd un ami, Jean-Marie Gassend (20/01/1940 – 01/09/2025)

La carrière de Jean-Marie Gassend est étroitement liée au site archéologique de la Bourse et à Marseille en général. C’est fraîchement diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Architecture (1967) que Jean-Marie Gassend intègre le CNRS et arrive, en janvier 1968, sur les fouilles de la Bourse. Il y est l’adjoint de Gilbert Hallier pour s’occuper des relevés. Il participe alors à la fouille du bassin carré dit « d’eau douce », à la découverte du quai Est de la corne du port et à celle du grand puits au nord du mur dit « de Crinas ». En plein mai 68, il diffuse son humour et sa bienveillance au sein des fouilles en animant un comité de gestion révolutionnaire factice réclamant par exemple « le remboursement des casquettes d’uniforme Mao », l’approvisionnement en « chewing-gums Hollywood peppermint », la fourniture « de truelles électroniques à tête chercheuse » et l’obtention d’un aumonier permanent pour « l’absolution des péchés d’insoumisance et de médission » !

Sous la direction d’André Tchernia et de Patrice Pomey, il prend part ensuite à la fouille sous-marine de l’épave Planier 3, première épave fouillée par la Direction des Recherches Archéologiques Sous-Marines (DRASM) et où sera appliquée pour la première fois en France la stéréophotogrammétrie sous-marine. C’est alors, au cours d’une journée où l’Archéonaute a dû se replier sur Pomègues, qu’il découvre l’épave de la calanque de l’Âne. Il dirige lui-même, en même temps, avec Michel Rival, en novembre-décembre 1974…

Lien vers le site : https://musee-histoire.marseille.fr/actualites/le-musee-dhistoire-de-marseille-perd-un-ami-jean-marie-gassend-20011940-01092025

De nombreux hommages sur Facebook : le DRASSM, le musée de Narbonne, l’association « La Navale » de Marseille…

C’est avec émotion que l’équipe du Drassm a appris la disparition d’un pionnier de l’archéologie maritime. Jean-Marie Gassend a contribué à l’affirmation scientifique de l’archéologie sous-marine et à la connaissance des épaves à travers d’importantes fouilles menées en Méditerranée, de la rade de Port-Vendres à celle de Villefranche, en passant par le golfe de Fos. De nombreux agents du Drassm ont eu l’opportunité et la chance d’être formés à ses côtés lors de stages de relevés d’architecture navale dans l’anse du Verdon à Carro. Grâce à sa connaissance et à sa compréhension uniques des navires, il parvenait à rendre simple l’assemblage des pièces les plus complexes.
Par amitié et par sa passion du monde maritime, il avait continué à illustrer naufrages et navires devenus épaves par des croquis et aquarelles dont seul lui avait le secret et le talent. Exigeant scientifiquement et d’un esthétisme universel, son coup de crayon restera associé à l’archéologie navale de l’Antiquité à l’époque moderne. Nos pensées accompagnent sa famille, ses proches et ses collègues de l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique.

Jean-Marie Gassend illustrant une interprétation de l’épave *La Lomellina*, en 1983. © GRAN

Photo compte Facebook de La Navale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un hommage du « Groupe de recherche en archéologie navale » avec lequel Jean-Marie a travaillé sur de nombreuses épaves :

Jean-Marie Gassend nous a quitté

 

et l’hommage du Centre Camille Jullian sur lequel vous trouverez d’autres photographies lors des fouilles de la Madrague en 1974 : https://ccj.cnrs.fr/spip.php?article2974

 

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