Journées d’études IRAA – « Les assemblages en bois et en métal dans l’architecture monumentale » – 4-5 décembre 2025 – MMSH
Journées d’études organisées par Isabel Bonora, Stéphane Lamouille, Jean-Charles Moretti et Stéphanie Zugmeyer
Jeudi 4 et vendredi 5 décembre 2025
Maison méditerranéenne des sciences humaines et sociales (MMSH) – Aix-en-Provence
Salle Germaine Tillon
Organisation : Stéphane Lamouille, Jean-Charles Moretti, Stéphanie Zugmeyer, Isabel Bonora-Andujar
L’art de la construction réside en grande partie dans l’art d’associer des éléments pour obtenir des formes stables définissant des volumes couverts. Les modes d’association, d’assemblage et de liaison constituent un axe du quinquennal 2024-2028 de l’Institut de Recherche sur l’Architecture Antique (IRAA, UAR 3155). Le programme aborde aussi bien les assemblages par contact direct, c’est-à-dire les modes d’association sans organes d’assemblage, que les liaisons avec organes d’assemblage (agrafes et goujons) ou les assemblages impliquant l’usage de liants, en se limitant à leur utilisation pour le grand appareil et le placage.
Afin d’échanger sur des travaux en cours qui entrent dans cette thématique, une journée d’étude est programmée qui portera sur le liaisonnement des blocs au moyen d’organes en bois ou en métal dans la construction monumentale, de l’Antiquité jusqu’à l’Époque moderne.
Plusieurs questions seront abordées pour faire progresser une histoire de ces techniques :
– L’origine, la transmission et la diffusion des techniques de liaison. Quel rôle ont joué dans ce domaine les architectures égyptiennes, perses, grecques et romaines ? Y a-t-il eu une continuité entre l’Âge du Bronze et l’Âge du Fer ? Les Romains ont-ils emprunté ces techniques aux Grecs ? Dans quelle mesure peut-on les considérer comme des marqueurs de la manière de construire des Grecs et des Romains, comme un trait distinctif de leur architecture face aux autres architectures qu’elle a côtoyées ?
– Comment mettait-on en œuvre les assemblages ? Quelle était l’efficacité attendue des techniques de liaisonnement et quelle était leur efficacité réelle ? Dans quelle mesure l’histoire de ces techniques a-t-elle été marquée par un progrès.
– De quels outils et méthodes d’analyse dispose-t-on aujourd’hui pour étudier les métaux anciens, leur origine et la fabrication de scellements ? Des méthodes archéométriques pourraient-elles aider à la détermination des matériaux employés disparus ? Quelles méthodes d’analyse peuvent être mises en œuvre pour une étude mécanique des assemblages ?
– Agrafes et goujons, marqueurs du grand appareil dans l’architecture antique, ont aussi été mis en œuvre dans certains bâtiments médiévaux et modernes : sans chercher à en dresser un inventaire, on s’intéressera à ce qu’ils doivent à la tradition antique.
Téléchargez le programme (Actualisé au 20 novembre 2025)
Pour suivre le colloque en distanciel, contactez les organisateurs à cette adresse : iraaaix@gmail.com
